Signification du nom et localisation
D'après le service onomastique (signification des noms de personne) des Archives Nationales, GOISET appartient à la famille lexicale de "giser, dégoiser, s'égosiller. Il a un caractère diminutif (finale et). Le sens est difficile à préciser; il semble qu'il s'agisse d'un surnom de bavard ou de moqueur, cf le verbe dialectal bas-manceau goiser = jaser, railler. (Réf : Réponse faîte à l'auteur le 26 Octobre 1989).
La distribution géographique est largement celle des pays de langue d'oïl avec, semble-t-il un certaine fréquence en Bourgogne; mais les pays de Basse-Loire sont bien représentés".
Dans notre famille, le nom s'est écrit sous différentes formes : GOUASET, GOUAZET, GOISET, GOIZET. On trouve encore ces 2 dernières orthographes au XIXème et XXème siècle. Notre branche GOISET est toujours écrite ainsi à l'Etat-civil, mais les mêmes personnes chez les notaires, au cadastre sont écrites GOIZET, sans qu'une explication puisse être fournie.
1ère partie : l'histoire générale des GOISET
I) Les premiers GOISET de notre famille
Les familles GOISET ont peu "voyagé", mais cela correspond à la norme française.
Ils sont essentiellement de profession agricole.
Le 1er acte sûr est un mariage en 1674 à Bécon les Granits (49) en 1674 entre François GOISET fils de François et Françoise ALENÇON, et Gabrielle BOURNEUF.
Concernant le couple François GOISET – Françoise ALENÇON, nous en sommes réduit à une hypothèse.
En effet, une Françoise ALENÇON se remarie le 29/08/1650 à St Germain des Prés (49) avec François CHOLOUX, et auparavant, on trouve sur St Germain le baptême de Françoise GOISET le 10/02/1648 et surtout le décès de Jacques GOISET le 24/05/1650. Question : le rédacteur de Bécon en 1674 s'est-il trompé sur le prénom du père auquel cas, nous serions sur la piste du bon couple GOISET – ALENÇON.
Mais d'après l'acte de décès de François GOISET en 1702, il est dit âgé de 45 ans, soit né vers 1657 alors que le père serait décédé au plus tard en 1650.
Cependant, le curé l'a sans doute rajeuni lors de son décès: s'il est né vers 1657, il s'est marié à 17 ans. Possible mais peu probable. En effet, on ne le dit pas mineur lors de son mariage, et rien ne l'obligeait à se marier si tôt (le 1er enfant naîtra 1 an après le mariage de ses parents).
Il est possible que ce couple ait traversé la Loire comme un autre couple Madelon GOISET – Nicole MENARD (Madelon né à St Hilaire du Bois (49) canton de Vihiers), tous les 2 décédés à Champtocé sur Loire et dont les enfants naitront sur St Hilaire du Bois et sur St Sigismond.
Pour aller dans le sens de cette hypothèse, on trouve un Jacques GOISET baptisé le 25/03/1623 à Neuvy en Mauges fils de Mathurin GOISET et Françoise BARRAULT
Je n'ai à ce jour, pu le prouver formellement.
II Les pérégrinations des GOISET de 1650 à 1984
Le couple GOISET-BOURNEUF verra la naissance de ses enfant sur plusieurs communes : d'abord 2 (Jeanne et François) naissent sur le Louroux-Béconnais en 1675 et 1677, puis Gabrielle sur Champtocé sur Loire en 1680, puis Hyacinthe sur St Sigismond en 1681. Puis ils s'en vont sur le Louroux-Béconnais où naît Jacques GOISET en 1684 dont nous descendons. Anne et Etiennette en 1687 et 1690 née dans cette même paroisse compléterons la fratrie. Enfin ce couple GOISET-BOURNEUF décédera en 1702 à Angrie.
Ensuite, on retrouve notre Jacques GOISET qui se marie une 1ère fois à St Michel du bois (aujourd'hui St-Michel-et-Chanveaux) en 1708, et ensuite une seconde fois en 1711.
Puis son fils Jacques GOISET va enfin se marier à la Chapelle-Glain en 1746, commune qu'ils ne quitteront plus jusqu'à la fin du XXème siècle. (Il habite à ce moment à la Rocherais de St Michel du Bois).
Ces indications sur cette carte doivent être lues de la manière suivante :
- Il faut associer la couleur des dates avec la couleur des flèches
- Les flèches indiquent le sens des déplacements.
- Les dates indiquent les dates extrêmes où les GOISET de notre ascendance sont présents dans la commune avec des actes ou documents attestant cette présence (baptême, naissnace, mariage, décès, témoin à l'un de ces actes, recensements, etc …)
- Les couleurs n'ont pas de signification et n'ont de raison d'être qu'une meilleure visualisation de la carte.
- Ex La Chapelle-Glain :
- 1746-1936 couleur rouge : flèche de St Michel et Chanveaux vers la Chapelle-Glain. 1ère présence des GOISET à La Chapelle-Glain.
- Flèche verte : ils quittent la Chapelle-Glain pour Erbray où ils y sont de 1927 à 1938
- Flèche verte : ils quittent Erbray pour la Chapelle-Glain où ils y sont de 1938 à 1984 où la grand-mère née GATINEAU décède.
III - Les GOISET et les vissicitudes de l'histoire
III-1 Pendant la Révolution :
Ils ont dû traverser la Révolution comme chacun pendant une Guerre sur son territoire : se faire le plus discret possible et attendre que cela passe.
Cependant 2 frères François né en 1759 et Jacques né en 1767, les 2 fils du couple Michel GOISET et Jacquine RICHARD (Michel GOISET fils de notre ancêtre direct Jacques GOISET 1684-1766 et Marguerite DUCHESNE ont demandé en 1824 une pension pour fait d'armes pendant la Guerre de Vendée (Ref AD49 1M 9 / 190)
III-2 Pendant la "petite Chouannerie de 1832"
Le 4 Juin 1832, un René GOISET fils de Jean-Baptiste GOISET et Renée VERDON, participa à la "petite Chouannerie", (leurs membres se battaient contre l'accession au trône de Louis-Philippe, et voulaient restaurer le petit-fils de Charles X, avec l'aide de sa mère, la duchesse de Berry, considérée par ce clan comme étant la Régente de France).
A ce titre il fût pouchassé par les forces de l'ordre. Il "fût tué de 19 balles dans la pièce de la Grande-Faire, non loin de son village natal St-Jouin". Il portait sur son gilet une image représentant le Sacré Coeur avec au dessus une petite croix (symbole des vendéens pendant les guerres de Vendée) (relaté par M.Pelé, instituteur et historien de la Chapelle-Glain en 1936).
Ce René GOISET a aussi une sœur Jeanne née en 1816 qui, alors qu'elle était domestique à Angers, "fût déclaré coupable d'avoir à la fin août ou début septembre (1844) soustrait frauduleusement différents objets, au domicile et au préjudice de la dame GRAUET? demeurant à Angers, et ce alors qu'elle était sa domestique" Ref AD49 2Y2 2161.
Pour ce délit elle écopa de 2 ans de prisons qu'elle accomplit à Fontevraud (44), (Ref AD49 2Y2/378), et dont elle sortit le 19/11/1846. Ensuite, elle se retira à Angers, mais alla se mariée en 1873 à Paris XVIème avec un dénommé Bernardin FERRAND avec qui elle vivait déjà sous le même toit au 19 rue Bouquet.
ci-dessous son numéro d' écrou 17728
III-3 Pendant les 2 Guerres Mondiales
Notre ancêtre direct Alexandre GOISET (1897-1957) ainsi que 2 de ses frères Jean et Auguste dit Ernest ont participé à la 1ère et Jean et Alexandre y ont été blessés.
2 descendants GOISET y sont morts :
- Jean Marie né le 25/04/1884 à la Chapelle-Glain, mort le 27/01/1915 à Villers-Cotterêts (02)
- Alexandre, frère de ce dernier, né le 23/04/1894 à la Chapelle-Glain, mort le 08/11/1915 à Vitry le François (51)
Lors de la 2ème Guerre Mondiale, Raymond et Emile, les 2 "petits" frères d'Alexandre, Jean et Auguste, ont été faits prisonniers et ne sont rentrés chez eux qu'en 1945.
II - Analyse statistique sur l'ascendance agnatique de Alexandre GOISET 1897-1957
Ascendance agnatique = ascendance uniquement par les pères.
On dénombre 576 descendants masculins et 596 descendantes féminines
II - 1 Statistique sur les prénoms masculins
On ne recense aucun homme sans prenom.
On recense 119 prénoms masculins différents.
1172 personnes ont été prises en compte pour l'analyse statistique.
II - 2 Statistique sur les prénoms féminins
On ne recense aucune femme sans prenom.
On recense 129 prénoms féminins différents.
1172 personnes ont été prises en compte pour l'analyse statistique.
II - 3 Statistique sur les professions
On recense 552 personnes pour lesquelles la profession n'a pas été saisie (dans la plupart des actes avant 1800, les professions ne sont pas cités)
On recense 114 professions différentes.
620 personnes ont été prises en compte pour l'analyse statistique.
En fait, les professions laboureur, agriculteur, closier, métayer, laboureur à boeufs (ainsi dénommés à cause des laboureurs à bras), marchands de porc, sont des professions agricoles. Il ya donc seulement 13 personnes sur 77, soit 16 %.
II - 4 Statistiques sur l'âge du père au 1er enfant (par tranche de 25 ans)
2310 personnes ont été prises en compte pour l'analyse statistique.
II - 5 Statistiques sur l'âge de la mère au 1er enfant (par tranche de 25 ans)
2287 personnes ont été prises en compte pour l'analyse statistique. C'est entre 1925 et 1949 que les femmes ont eu leur 1er enfant le plus jeune.
II - 6 Statistiques sur la répartition des mariages par mois
428 couples ont été pris en compte pour l'analyse statistique. On se marie peu en mars, car jusqu'au XXème siècle, on ne se mariait pas pendant le carême qui correspondait à mars.
II - 6 Statistiques sur la répartition des mariages par jour
427 couples ont été pris en compte pour l'analyse statistique. On explique facilement le peu de mariage du vendredi : on ne se mariait pas le jour de la mort du Christ.
II - 7 Age de l'époux à son mariage
511 personnes ont été prises en compte pour l'analyse statistique. Sur l'ascendance agnatique pure et 11 personnes concernées, la moyenne d'âge s'établit à 26,6 ans pour les époux.
II - 8 Age de l'épouse à son mariage
511 personnes ont été prises en compte pour l'analyse statistique. Pour les épouses des ascendants agnatiques, la moyenne d'âge s'établit à 22,18 ans.
II - 9 Longévité
617 personnes ont été prises en compte pour l'analyse statistique.
Commentaires sur la descendance de Jean Marie GOISET 1868-1936
Au début des années 90, j'avais entrepris de faire la descendance complète de Jean Marie GOISET (1868-1936) mon arrière grand-père. Il a eu 7 enfants, 32 petits enfants (moyenne de 4,57 petits-enfants puisque 7 couples concernés) et 121 arrières petits enfants. Ecris autrement, chacun de ses enfants a eu en moyenne 17.28 petits enfants. Quant aux arrières arrières petits enfants, il y en a au moins 202 (mais la liste n'est sans doute pas complète). Quant aux arrières arrières arrières petits enfants, ils sont au moins 85.
Si l'on somme le tout, Jean Marie GOISET a eu au moins 399 descendants
D'abord, une précision : le tableau statistique ci-joint porte uniquement sur les descendants GOISET, et non sur leurs conjoints.
Jean Marie GOISET a donc 448 descendants aujourd'hui (plus sans doute quelques unités supplémentaires, car le début de ce recensement pour certaines branches ont plus de 15 ans). On y trouve 226 hommes et 222 femmes, une quasi égalité
Ceci représente toutes générations confondues, une moyenne de 2,85 enfants par couple marié.
Le nombre d'enfants par couple s'échelonne de 0 à 13
Les descendants se marie relativement tôt (moyenne au 1er mariage : 24,45 ans), et l'on trouve uniquement 5 remariages.
La différence d'âge entre les conjoints s'élève à la moyenne (faible) de 2,21 ans.
Par ailleurs, l'âge au décès des enfants (sans conjoints) de Jean Marie GOISET est en moyenne de 65.25. Et à la génération suivante, ses petits enfants, la moyenne s'élève à 72.81, 22 personnes étant concernées (mais toutes ne sont pas décédées,
Voici le nombre de descendants pour chacun des 7 enfants de Jean Marie GOISET :
- Jean = 126
- Alexandre = 182
- Auguste = 16
- Fernand = 22
- Gabriel = 42
- Raymond = 16
- Emile = 44
D'où une très grande disparité quant au nombre.
2ème partie : Ascendance agnatique (ascendance par les pères uniquement) de Alexandre GOISET 1897-1957
Alexandre Auguste GOISET, Sosa 1
Fils de Jean Marie GOISET, Sosa 2 (°1868 +1936), Agriculteur, Marchand de porcs, et de Marie-Louise TESSIER, Sosa 3 (°1875 +1955), 1925/1925 , Agricultrice.
Deuxième enfant de Jean et Marie-Louise.
A sa naissance, ses père et mère étaient âgés de vingt-neuf ans et vingt-deux ans.
Professions : Agriculteur.
Professions : Agriculteur.
Il voit le jour à La Chapelle-Glain (44), La Robinais,le (p) mercredi 7 juil 1897.
Personnes citées :
1. Témoin : Pierre Louis TESSIER était âgé de trente-cinq ans, né en 1861 à La Chapelle-Glain (44), Marchand de porcs, Oncle
2. Témoin : Julien TESSIER était âgé de quarante-trois ans, né en 1854 à La Chapelle-Glain (44), Le Bourg, Marchand de porcs, Oncle
Sources :
1. AD44 EC, https://www.archinoe.fr/v2/ark:/42067/a9573104734b335b5258766910bd9978
Inhumé à La Chapelle-Glain (44).
Décédé le lundi 23 déc 1957 à La Chapelle-Glain (44), La Ménardais âgé de soixante ans.
Marié le (p) mardi 13 jan 1925 à La Chapelle-Glain (44) âgé de vingt-sept ans, avec Alexandrine Marie GATINEAU,
Fille de Alexandre Vital GATINEAU, (°1868 +1950), Agriculteur, Cultivateur, et de Rosalie BAIN, (°1865 +1929), Domestique, Agricultrice,
Cinquième enfant de Alexandre et Rosalie.
A sa naissance, ses père et mère étaient âgés de trente-six ans et trente-neuf ans.
6 enfants sont nés de cette union :
1. Alexandre Lucien GOISET
Né le mercredi 12 aoû 1925 à La Chapelle-Glain (44), St Pierre.
Marié le samedi 29 nov 1952 à La Chapelle-Glain (44) avec Madeleine MENARD.
Décédé le dimanche 9 jan 2011 à Saint-Julien-de-Vouvantes (44), Maison De Retraite âgé de quatre-vingt-cinq ans.
2. Fernand Joseph GOISET
Né le vendredi 9 juil 1926 à La Chapelle-Glain (44), St Pierre.
Marié le jeudi 21 avr 1949 à Saint-Julien-de-Vouvantes (44) avec Sylvanie MARTIN.
Décédé le vendredi 3 oct 1997 à Châteaubriant (44) âgé de soixante et onze ans.
3. Marie-Josèphe Jeanne Désirée GOISET,
Née le (p) samedi 10 sep 1927 à Erbray (44), La Joussaie.
Personnes citées :
1. Marraine : Clémentine COUVRANT, née en 1900 à Grand-Auverné (44), Tante
2. Parrain : Jean Marie GOISET, né en (p) 1868 à La Chapelle-Glain (44), La Rouaudais, Agriculteur, Marchand de porcs, Grand-père, domicilié à La Chapelle-Glain (44) successivement, La Rouaudais, La Grenouillette, La Haie D'Ardenne
Mariée le (p) samedi 28 nov 1953 à La Chapelle-Glain (44) avec Maurice Raymond Louis Gabriel VIGNERON
Décédée 2 le samedi 23 nov 2019 à Nantes (44), Hôtel-Dieu âgée de quatre-vingt-douze ans.
4. Raymond Alexandre GOISET
Né le lundi 4 mar 1929 à Erbray (44), La Joussaie.
Marié le samedi 5 fév 1955 au Pin (44) avec Marthe DAUDIN.
Décédé le mercredi 28 mar 2007 à Nantes (44), Hôpital âgé de soixante-dix-huit ans.
5. Roger Alexandre GOISET
Né le lundi 9 avr 1934 à Erbray (44), La Joussaie.
Marié le samedi 21 mai 1966 à Erbray (44) avec Denise BREHIER.
Décédé le vendredi 30 sep 2022 à Saint-Julien-de-Vouvantes (44), Maison De Retraite âgé de quatre-vingt-huit ans.
6. Lucien Marie GOISET
Né le jeudi 25 mar 1937 à Erbray (44), La Joussaie.
Personnes citées :
1. Marraine : Marie-Josèphe Jeanne Désirée GOISET, née en (p) 1927 à Erbray (44), La Joussaie, Agricultrice, Soeur, domiciliée à La Chapelle-Glain (44), St Pierre
Marié le samedi 21 oct 1961 à La Chapelle-Glain (44) avec Juliette BESNIER.
Sa vie militaire
Il a fait la guerre de 14-18, (ref fiche matricule 824 AD44 1 R 1282) mais ni lui, ni ses frères qui y participèrent, ne furent tués ou blessés. Il y est parti le 7/01/1916 et il était avec Joseph CHAILLOT, oncle de son futur gendre Maurice VIGNERON. Il a été démobilisé le 4 septembre 1919, soit presque 4 ans sous les drapeaux.
Taille 1.64 m
Cheveux châtains Yeux bleus
Front vertical
Visage ovale.
https://archives-numerisees.loire-atlantique.fr/v2/ad44/visualiseur/conscrit_nominal.html?id=440402465
Sur sa fiche matricule il est noté ;
"Blessé le 28/09/1918 à Valers les Fosses par balle à la face.
1919 Mitrailleur d'élite belle conduite au feu à l'attaque du 8 août 1918 a fait preuve de beaucoup de courage et de sang froid pendant toute la progression sur un terrain violemment battue par les mitrailleuses. Croix de Guerre étoile de bronze"
Il est affecté au 41ème RI le 7 janvier 1916 et incorporé le 8 janvier. Voici le JMO (journal de marche et des opérations) de son régiment qui décrit ses activités au jour le jour
Jusqu'au 1/09-1916 https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YToxMDp7czoxMDoidHlwZV9mb25kcyI7czo3OiJhcmtvX2lyIjtzOjg6ImltZ190eXBlIjtzOjM6ImpwZyI7czo0OiJyZWYwIjtzOjM6IjIxNyI7czo0OiJyZWYxIjtzOjE6IjYiO3M6NDoicmVmMiI7aTozMDI7czo0OiJyZWYzIjtzOjcxOiIxR00vSlVOSVRFUzE0MTgvTE9UMDEvMjZfTl82MjhfMDAyL1NIREdSX19HUl8yNl9OXzYyOF9fMDAyX18wMDAxX19ULkpQRyI7czo0OiJyZWY0IjtzOjcxOiIxR00vSlVOSVRFUzE0MTgvTE9UMDEvMjZfTl82MjhfMDAyL1NIREdSX19HUl8yNl9OXzYyOF9fMDAyX18wMDUyX19ULkpQRyI7czoxODoiaWRfYXJrX2VhZF9mYW1pbGxlIjtpOjA7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_move=308.8833312988281%2C73&uielem_islocked=0&uielem_zoom=61&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0&uielem_rotate=F
Du 01/09/1916 au 13/11/1916 : https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YToxMDp7czoxMDoidHlwZV9mb25kcyI7czo3OiJhcmtvX2lyIjtzOjg6ImltZ190eXBlIjtzOjM6ImpwZyI7czo0OiJyZWYwIjtzOjM6IjIxOCI7czo0OiJyZWYxIjtzOjE6IjYiO3M6NDoicmVmMiI7aTozMDM7czo0OiJyZWYzIjtzOjcxOiIxR00vSlVOSVRFUzE0MTgvTE9UMDEvMjZfTl82MjhfMDAzL1NIREdSX19HUl8yNl9OXzYyOF9fMDAzX18wMDAxX19ULkpQRyI7czo0OiJyZWY0IjtzOjcxOiIxR00vSlVOSVRFUzE0MTgvTE9UMDEvMjZfTl82MjhfMDAzL1NIREdSX19HUl8yNl9OXzYyOF9fMDAzX18wMDIwX19ULkpQRyI7czoxODoiaWRfYXJrX2VhZF9mYW1pbGxlIjtpOjA7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_move=316.79998779296875%2C73&uielem_islocked=0&uielem_zoom=60&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0&uielem_rotate=F
Son régiment se trouve dans le secteur de Four de Paris en Argonne, et en juin 1916, il va combattre dans le secteur de Verdun.
Ses lieux de combats du 24 juin au 6 juillet : il est entre l'ouvrage de Froideterre et le Fort de Souville à proximité de Verdun. (Pour la petite histoire, son petit fils Maurice VIGNERON, l'auteur de ces lignes, épousa une femme dont la grand-mère Meusienne habitait Eix distant de quelques kms de ce front, et qui fut entièrement détruit pendant cette guerre . Elle avait été évacuée début 1916 dans le département de l'Yonne).
Et voici le parcours de son régiment en 1916 :
Il passe au 94ème RI le 7/11/1916, et se retrouve en Champagne, puis ensuite va combattre dans l'Aisne dans le secteur de Berry au Bac. C'est l'une des batailles de ce que l'on a appellé le Chemin des Dames. Voici le lien pour le JMO du 94ème RI pour l'année 1917 : https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YToxMDp7czoxMDoidHlwZV9mb25kcyI7czo3OiJhcmtvX2lyIjtzOjg6ImltZ190eXBlIjtzOjM6ImpwZyI7czo0OiJyZWYwIjtzOjM6IjU4NyI7czo0OiJyZWYxIjtzOjE6IjYiO3M6NDoicmVmMiI7aTo3ODU7czo0OiJyZWYzIjtzOjcxOiIxR00vSlVOSVRFUzE0MTgvTE9UMDIvMjZfTl82NzBfMDAyL1NIREdSX19HUl8yNl9OXzY3MF9fMDAyX18wMDAxX19ULkpQRyI7czo0OiJyZWY0IjtzOjcxOiIxR00vSlVOSVRFUzE0MTgvTE9UMDIvMjZfTl82NzBfMDAyL1NIREdSX19HUl8yNl9OXzY3MF9fMDAyX18wMDQyX19ULkpQRyI7czoxODoiaWRfYXJrX2VhZF9mYW1pbGxlIjtpOjA7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_move=324.7166748046875%2C73&uielem_islocked=0&uielem_zoom=59&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0&uielem_rotate=F
Ensuite Verdun, Bezonvaux, et enfin les Eparges pour cette année 1917, l'année de ses 20 ans
En 1918, il était de d'abord dans le secteur de Pont-à-Mousson (sept17- avril 18), puis ce fût la Somme (secteur de Boves) en mai-juillet, puis en août le secteur de Moreuil, Villers aux Erables (Picardie), puis en Lorraine août - oct secteur de la forêt de Champenoux, et enfin Les Ardennes (Vouziers) et la Champagne (Noue-Adam) en oct-novembre. Voici le JMO pour l'année 1918 https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YToxMDp7czoxMDoidHlwZV9mb25kcyI7czo3OiJhcmtvX2lyIjtzOjg6ImltZ190eXBlIjtzOjM6ImpwZyI7czo0OiJyZWYwIjtzOjM6IjU4OCI7czo0OiJyZWYxIjtzOjE6IjYiO3M6NDoicmVmMiI7aTo3ODY7czo0OiJyZWYzIjtzOjcxOiIxR00vSlVOSVRFUzE0MTgvTE9UMDIvMjZfTl82NzBfMDAzL1NIREdSX19HUl8yNl9OXzY3MF9fMDAzX18wMDAxX19ULkpQRyI7czo0OiJyZWY0IjtzOjcxOiIxR00vSlVOSVRFUzE0MTgvTE9UMDIvMjZfTl82NzBfMDAzL1NIREdSX19HUl8yNl9OXzY3MF9fMDAzX18wMTAxX19ULkpQRyI7czoxODoiaWRfYXJrX2VhZF9mYW1pbGxlIjtpOjA7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_move=0%2C12.5&uielem_islocked=0&uielem_zoom=100&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0&uielem_rotate=F
Comme il est écrit plus haut, c'est le 8 août 1918 qu'il reçoit sa Croix de Guerre. Ci-dessous ce qu'en écrit le commandant du 94ème RI
Ordre du Lieutenant-Colonel DÉTRIE, Commandant le Régiment
"On les a eu ! Et comment !
L'ennemi enfoncé au point décisif et d'un seul élan sur sept kilomètres de profondeur. Plus de 40 officiers et 1.400 hommes prisonniers ; 34 canons, dont beaucoup de lourds; plus de 100 mitrailleuses, une quantité de minenwerfer, un matériel considérable capturé: tel est le bilan du 94e dans cette incomparable journée du 8 août 1918. Jamais, à la manœuvre, vous n’avez été plus beaux que dans cette attaque qui restera légendaire".
Son registre matricule nous indique aussi qu'il a été blessé "le 28/08/1918 à Valers les Fosses (plus sûrement Villers Les Fosses situé dans l'Aisne) par balle à la face". Question : le 94ème RI à la date du 28/08 se trouve en Lorraine, et il est en cantonnement (repos) à Chaligny (Meurthe et Moselle). Y a-t-il eu une erreur de date du rédacteur du registre matricule ?
Il finira la Guerre 14-18, non le 11 novembre 1918, mais le 4 septembre 1919, soit 10 mois plus tard. Ceci lui fera manquer le mariage de son frère année le 8/07/1919.
A noter : sa fille Marie-Josèphe (épouse VIGNERON) et son fils Lucien ignoraient qu'il avait fait la Guerre. Cela traduit le fait qu'il ne parlait jamais à ses enfants de "sa Guerre", comme beaucoup d'Anciens Combattants.
Autre anecdote, ce schéma des parcours d'Alexandre GOISET a été réalisé au début de la semaine du 1er août au 7 août 2022. En 1918, Alexandre a fini sa Guerre aux environs de Vouziers (Ardennes). Par un curieux hasard, son petit-fils auteur de ces lignes, alors qu'il rejoignait son lieu de vacances à Beaufort en Argonne, s'arrêta le samedi 6 août 2022 pour y manger à Vouziers !!!.
Sa vie civile :
En 1911, (il a 14 ans) il est domestique chez René SÉREAU aux Blaisières de la Chapelle-Glain.
Réf : https://archives-numerisees.loire-atlantique.fr/v2/ark:/42067/2f1e331a3249276602d44ee7c700d920
Au recensement de1921, il travaille chez son père et il est déclaré journalier
Réf https://archives-numerisees.loire-atlantique.fr/v2/ark:/42067/687117f9763a82e2c2a01afeeec5adce
Avec son épouse, ils se sont mariés en janvier 1925, mais se fréquentaient déjà en 1922. Ceci est attesté par leur présence commune sur la photo de groupe du mariage de la cousine d'Alexandrine, Amélie GATINEAU avec Eugène BOUTEILLER le 26-10-1922 à St Julien de Vouvantes.
Après son mariage le 13-01-1925, il vit dans la maison familiale de son épouse à St Pierre de la Chapelle-Glain. C'est là que naît le 1er enfant Alexandre le 12/08/1925, ainsi que le second Fernand le 09/07/1926.
Ils déménagent le 15 déc 1926 à la Joussais d'Erbray. les autres enfants y naîtront.
Ils déménagent à la toussaint 1938 à la Ménardais de la Chapelle-Glain dans une ferme qu'ils achetèrent en 1949 pour le prix de 2 millions de F de l'époque (soit 68 715,55 € de 2022). Cette ferme sera revendue en Juillet 1977, 205.000 F (soit 131 106,44 € de 2022). Pour l'acquérir, les époux GOISET amènent 1 million comptant, l'autre million faisant l'objet d'un emprunt auprès d'un particulier, M. Marcel BOISSEAU, propriétairre cultivateur, demeurant à St Jean commune de la Chapelle-Glain.
Elle contenait 20 ha et 75 ca, soit une forme dans la moyenne haute puisque en 1955, seuls 26 % des exploiyations ont plus de 20 ha. Ci-dessous l'acte de vente transféré aux hypothèques (AD44 2Q18591).
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